La plupart de ces outils fonctionnent suivant le même principe : le logiciel bloque l’accès aux sites ou aux mots, images expressions préalablement inscrits dans une banque de données des adresses des sites jugés indésirables. Plusieurs ne comportent pas de banques de données des sites ou des expressions en français. Et surtout, ces outils filtrent tous les mots sans grand égard pour le contexte. Si le mot «sein» est sur la liste de mots interdits, on ne pourra accéder à plusieurs sites qui n’ont rien de répréhensibles comme des pages web traitant de l’anatomie ou de l’allaitement maternel. En somme, ces outils peuvent servir à la condition que leur utilisation s’inscrive dans une surveillance adéquate des usages d’Internet : ils ne sauraient remplacer le jugement de personnes responsables. |