La jurisprudence reconnaît que le matériel qui exploite les choses sexuelles de façon «dégradante ou déshumanisante» ne correspond pas à la norme sociale de tolérance. Ainsi, le matériel qui «dégrade» ou «déshumanise» les personnes représentées excède la norme sociale de tolérance, et ce, même en l’absence de cruauté et de violence. Le matériel dégradant ou déshumanisant place des femmes (et parfois des hommes) en état de subordination, de soumission avilissante ou d’humiliation. Il est contraire aux principes d’égalité et de dignité de tous les êtres humains. Ce genre de matériel n’est pas conforme à la norme sociale de tolérance parce qu’il est jugé nocif pour la société, particulièrement pour les femmes. Le matériel qui représente des enfants dans des situations d’activités sexuelles explicites est aussi considéré comme allant au-delà du seuil de tolérance. |